À la surface de l’été : triptyque romanesque

WERNER DAVID Laurence

Un écrivain se souvient de vacances enchantées dans le chalet familial de la Vanoise qui ont pris fin après l’accident d’un ami, la rupture de ses parents, le départ sans retour de son père. Il avait treize ans… Un officier à la retraite, troublé, rencontre lors de vacances dans les Alpes May, une de ses anciennes élèves de Saint-Cyr. À la rentrée, May ne réintègre pas l’École… Un ancien éducateur spécialisé auprès de jeunes délinquants, fraîchement retraité, vit seul, loin de son fils, la moitié de l’année, dans un refuge pyrénéen. L’arrivée d’un vieil homme accompagné de ses petits-enfants l’intrigue et le confronte au souvenir d’un dossier ancien engageant sa responsabilité… Laurence Werner David, professeur de lettres est l’auteur de plusieurs ouvrages (Le roman de Thomas Lilienstein, NB janvier 2012). Celui-ci aborde, au-delà des anecdotes, la complexité des « figures de père », la fragilité du lien affectif, l’usure du couple, la fuite. La montagne omniprésente, personnage dominant et inébranlable des trois histoires, permet aux héros fragiles un point d’ancrage et des confidences. Ces trois récits, poétiques, tendus, émouvants, énigmatiques, parfois même insaisissables et hallucinés, laissent à la nature une place très importante.