À cache-cache

ARLIDG

Le commandant Helen Grace, de la police criminelle de Southampton, soupçonnée de meurtres, est incarcérée dans l’attente de son procès, dans une prison haute sécurité, mais vétuste, qui fermera à la fin de l’année. En butte à l’exaspération du personnel qui gère des femmes coupables d’infanticides et de meurtres sordides, Helen est prise pour cible par ces dernières, qui la reconnaissent et veulent se venger. L’atmosphère dégénère en révolte lorsque surviennent, la nuit, des meurtres au caractère rituel de détenues dans les cellules individuelles.


Ce nouveau thriller d’un auteur prolifique, reprend un thème déjà surexploité, la prison, ses dangers, les alliances, les expéditions punitives (Derniers sacrements, NB décembre 2019). Une interminable succession de violences, en courtes séquences, empruntant régulièrement un scénario identique, obéit à la logique du genre, supposée générer l’angoisse du lecteur. Les fantasmes érotiques habituels, centrés sur une policière dominatrice, adepte de jeux sexuels dangereux affleurent en permanence. Les trafics divers de drogues, les personnages figés dans une posture outrée génèrent l’ennui, par excès d’invraisemblances. L’auteur, familier de recettes éculées, étire l’intrigue en surajoutant des détails psychologiques incongrus et inutiles. (M.Bi.)