10 000 litres d’horreur pure, modeste contribution à une sous-culture

GUNZIG Thomas

& & &

 

Un petit lac dans une forêt isolée, un chalet au confort sommaire : cinq jeunes gens y débutent leur première nuit. Une nuit qui vire au cauchemar et se termine très mal. Le lac a un passé, il contient bien les 10.000 litres d’horreur pure du titre !

 

L’auteur avoue dans la préface sa prédilection pour cette « sous-culture cinématographique » des films de terreur, plus spécifiquement le “survival”, récit d’une bande de copains ayant à survivre dans une situation exceptionnelle. Il maîtrise les codes du genre, son récit est bien mené, suivant alternativement le destin de chacun des personnages, les révélant à eux mêmes. Subtilement, d’une écriture fluide et rapide, son court récit passe de la violence classiquement sanglante à une violence visqueuse irréelle. Moins impressionnant qu’un film, plus fantasmatique sans doute, en raison du pouvoir des mots couplés aux illustrations dégoulinantes qui les accompagnent. Encore faut-il faire partie des amateurs de ce type de récit pour apprécier la qualité de celui-ci.