Les oreilles de Sigismond

FAVARO Patrice

Sigismond déteste ses grandes oreilles. Elles lui attirent les moqueries de son entourage, la méfiance de ses 7 frères et soeurs. Sigismond se réfugie alors dans les livres et les encyclopédies pour retrouver quelqu’un qui lui ressemble, s’intéresse aux bruits de la nature qu’il perçoit finement, ou se met à rêver. Un jour, sa rencontre avec Marthe va changer sa vie….On s’attache à cet enfant que son complexe isole des autres ; même ses frères et soeurs redoutent son ouïe exacerbée et se tiennent à distance. Il développe une sensibilité particulière bien décrite. Surprise de taille : ce roman, facile à partager pour tous ceux que complexe une différence physique, conclut sur une note documentaire. Un certain Sigismond, devenu Sigmund à l’âge adulte, utilisa sa capacité d’écoute exceptionnelle au profit des complexes des autres. Les jeunes lecteurs puiseront un message d’espoir dans cet apologue : un handicap peut se transformer en atout. (F.D. et B.A.)