La Sirène des Pompiers.

HUBERT, ZANZIM

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Sous le Second Empire, le prétentieux critique d’art Fulmel a toujours considéré le portraitiste Octave Gélinet comme un pompier barbouilleur. Voilà qu’au dernier salon, celui-ci propose une somptueuse peinture de sirène. Piqué et intrigué, le critique s’introduit de nuit chez le peintre et y découvre une réelle sirène qui lui raconte son histoire. S’ennuyant dans la mer, elle a remonté la Seine jusqu’à Paris et sauvé la vie de Gélinier qui, déprimé, avait sauté d’un pont. Lui, bien que marié, était tombé follement amoureux d’elle, en avait fait sa maîtresse et entrepris de la sortir dans le monde parisien, occasion pour elle de découvrir en cachette la peinture impressionniste qu’abhorre son amant…

 

C’est un joli et piquant mélodrame artistico-poético-sentimental que cette aventure qui rebondit de façon saugrenue jusque dans ses dernières pages. Le dessin, rapide et ingénu, très lisible, se laisse déguster avec gourmandise, comme l’histoire, contée en un unique tome.