Yvan et la banquière. (Tout va bien ; 1.)

ROBERT Denis, CLÉMENT Thomas

Comme de bien entendu, tout ne va pas si bien pour Yvan le journaliste. Lassé de son métier, il démissionne et se cherche une nouvelle voie. Après un essai sans lendemain pour écrire un roman, ses revenus se tarissent, sa vie sentimentale s’effiloche et la confiance en lui s’englue dans une dépression progressive. De mauvais gré, il accepte de rédiger pour Chantal, une amie malade, un livre où elle raconte les turpitudes de son trouble mari et de ses relations dans la politique et la finance. Voici donc le lecteur entraîné à la suite d’Yvan, le looser cafardeux, dans une aventure qui le confrontera aux puissants tout au long de trois albums.

Le style est très proche de celui de la nouvelle génération, on pense à Sfar, Blain, Larcenet… metteurs en scène de héros aux antipodes de Superman et utilisant un graphisme simplifié et une colorisation minimaliste. Le scénario rend sympathique le personnage principal compliqué, qui évolue dans un monde difficile et qui, malgré ses faiblesses, continue son enquête.