Une eau froide comme la pierre

CROMBIE Deborah

Seulement deux cadavres dans ce polar plutĂŽt soft. Et encore ! L’un des deux, un bĂ©bĂ©, est dĂ©jĂ  mort depuis cinq ans. Mais c’est sa dĂ©couverte qui va tout dĂ©clencher au moment oĂč le commissaire Kincaid s’apprĂȘte Ă  passer un paisible NoĂ«l en famille. Une famille au sein de laquelle couvent plusieurs drames : problĂšmes de couples, rĂ©voltes d’adolescents
 Quel rapport avec l’assassinat d’une assistante sociale retirĂ©e sur une pĂ©niche ?

 

Deborah Crombie fait partie de cette Ă©cole qui s’attache plus Ă  camper un dĂ©cor, tisser une atmosphĂšre, dĂ©crire des Ă©tats d’ñme, qu’à concocter un suspense Ă  la Hitchcock. Le rythme est lent, trĂšs descriptif. On est sous le charme d’une petite ville mĂ©diĂ©vale, de ses pubs, des pĂ©niches peintes Ă  l’ancienne. On ressent dans ses os l’humiditĂ© transperçante et le brouillard de la campagne anglaise et des canaux du Cheshire. Bref une lecture plutĂŽt agrĂ©able, des personnages crĂ©dibles, mais une intrigue un peu molle dont il ne faut pas attendre trop d’excitantes poussĂ©es d’adrĂ©naline.