Un silence coupable

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Matthias et Georges étaient amis d’enfance. Trente-trois ans se sont écoulés depuis leur dernière rencontre. Matthias les a passés dans une unité de détention et de soins psychiatriques. Georges s’était volontairement détourné de celui qu’il considérait comme un monstre après sa condamnation pour parricide. Mais le prisonnier, à l’agonie, demande à le voir. Il lui remet un paquet de feuillets cousus à la main qui constituent son journal et lui fait promettre de le lire entièrement. Bouleversé, Georges tente alors de comprendre comment l’adolescent généreux qu’il connaissait a pu commettre un acte aussi sanguinaire, et cherche à découvrir les raisons de son silence obstiné pendant l’enquête et le procès.

Cette histoire qui conduit le lecteur de surprise en coup de théâtre pourra peut-être plaire aux amateurs de suspense. Mais une écriture, gauche, semée de clichés, d’invraisemblances, et des personnages sans véritable consistance donnent à ce premier roman un tour artificiel et fabriqué.