Un bon cru.

MAYLE Peter

Max Skinner, brillant « golden boy » londonien, est évincé de son poste par un supérieur peu scrupuleux. Alors qu’il s’interroge sur son avenir, il apprend que son oncle Henry lui a légué sa maison et vingt hectares de vignoble en Provence. Sur les conseils de son ami Charlie, aimable bon vivant, il décide de s’installer dans la propriété et de devenir vigneron. La vieille demeure, le paysage ensoleillé, la cuisine, la gaieté des habitants l’enchantent, mais le paysan qui entretient les vignes est inquiétant, la notairesse surprenante, le vin récolté imbuvable. Une jeune Américaine, qu’il se voit obligé d’héberger, vient compliquer la situation et l’oenologue consulté se conduit bizarrement. Charlie l’aidera à résoudre ces problèmes.  L’auteur, comme à son habitude, célèbre la Provence (Le Diamant noir, NB mai 1999). Le tableau idyllique de l’installation du héros en France et l’apparition de séduisantes jeunes femmes font, durant le premier tiers de l’ouvrage, craindre un roman résolument fleur bleue. Néanmoins quelques méchants apparaissent et animent le tableau. Une critique gentillette et assez distrayante du monde vinicole.