Un appel d’Eire (Walhalla ; 3)

Les vikings, en quête d’une terre d’accueil pour leur village perché sur une île volcanique menacée d’éruption, délivrent Patrick, prêtre chargé d’évangéliser l’Irlande pour le compte du pape. Ils débarquent ensemble sur l’île, et le missionnaire les convainc d’assurer sa protection ; car les druides voient d’un mauvais oeil cette intrusion sur leurs terres. Parallèlement, les villageois vikings peuvent assister à la progression de leurs émissaires grâce aux tübs individuels que vient d’inventer la sorcière du village. Moult bagarres et coups tordus ponctuent les aventures des héros qui ont fort à faire dans leur mission, mais s’en sortent avec aisance. Anachronismes et jeux de mots ajoutent une touche d’humour supplémentaire à une série qui ne se prend pas au sérieux, dans une inspiration très Astérix. Mais à l’inverse du tome 2 (NB janvier 2016), il ne faut pas chercher trop de rigueur ni d’inventivité dans un scénario un peu paresseux, qui patine entre blagues et suspense, sans convaincre. Les dialogues déçoivent, trop bavards et pas assez incisifs. Tous les gags ne font pas mouche, même si certains, autour de la télé viking, sont réussis. (M.D.)