Un sexagénaire autodidacte médite sur la vie. Pénétré de Zen et de philosophies extrême-orientales, il a aimé construire sa “cabane”, un moyen de pouvoir vivre selon l’esprit et “s’oublier soi-même”. Après avoir parcouru le monde, il a rénové une ruine sur les Causses du Quercy, rêvant de l’effondrement du “paradigme matérialiste” au profit d’un monde post-moderne harmonieux. Dans une atmosphère culturelle proche du bouddhisme, il aborde le sens de la vie, la nécessité du retour à la terre et au travail manuel et fait davantage confiance à la “masse obscure de l’inconscient” qu’à la conscience réfléchie de l’homme. Cette divagation d’un ermite, isolé pour atteindre la vraie réalité du monde et de soi-même, pourra apparaître comme un soliloque fumeux aux lecteurs cartésiens. Il peut toucher ceux qui partagent la démarche alternative, spiritualiste, écologiste et antimatérialiste de l’auteur.
Traité de la cabane solitaire.
MARCEL Antoine