Tartuffe, de Molière

DUVAL Fred, ZANZIM

 Orgon, aveuglé par sa ferveur religieuse, s’est entiché de Tartuffe au point que, malgré les avertissements de sa famille, en particulier de son beau-frère Cléante, il songe désormais à lui donner sa fille, déjà amoureuse d’un autre. Comment faire pour ne pas désobéir à son père sans pour autant renoncer à l’amour de Valère… À suivre dans le prochain épisode !

 

Voici le théâtre en bandes dessinées : si le découpage des bulles n’est pas mauvais, le dessin plutôt réussi, il n’est pas sûr que le projet même soit convaincant car une pièce est faite pour être jouée et donc déclamée, lue à voix haute et c’est le jeu des acteurs qui en accroît la saveur. Le texte étant difficilement appréciable dans les phylactères, le dessin ne peut à lui seul pallier ce manque et le fait de rompre le texte, et donc finalement l’unité de temps, n’entraîne pas une intensification du suspense, bien au contraire.

S.A.