Tant que je serai noire

ANGELOU Maya

Quarante ans aprĂšs la mort de Martin Luther King paraĂźt l’autobiographie d’une Afro-amĂ©ricaine militante des droits civiques qui l’assista dans sa lutte contre la sĂ©grĂ©gation. Partiel, publiĂ© en 1981, ce rĂ©cit trace le portrait engagĂ© d’une femme indĂ©pendante aux talents multiples (chanteuse, musicienne, Ă©crivain, compagne et mĂšre). Celle-ci eut une vie sentimentale agitĂ©e ; avec son seul fils Guy, qu’elle eut Ă  dix-sept ans, les liens mutuels sont touchants, entre tension et admiration rĂ©ciproque. AprĂšs la Californie, Angelou Maya frĂ©quente le milieu littĂ©raire de Harlem, s’engage dans l’activisme, rencontre un militant sud-africain anti-apartheid qui l’emmĂšne en Égypte. Journaliste, elle cultive la fraternitĂ© fĂ©minine noire. Sa vision assez partiale des relations interraciales vaut par la multiplicitĂ© des expĂ©riences mais reprĂ©sente celle des annĂ©es soixante, aujourd’hui dĂ©passĂ©e. Ce document touffu est attachant parce que la personnalitĂ© d’Angela est riche, mais assez simpliste.