Le héros est le superman d’un service américain plus que secret et, comme tel, capable en solitaire de tous les exploits possibles au service du Bien contre le Mal, ici russo-islamique. Il a naturellement à sa disposition de nombreux gadgets à la James Bond, complaisamment décrits. Cet homme invincible a une fille qui, bien évidemment, ignore ses activités mais sera néanmoins introduite dans ce que l’on hésite à appeler une intrigue.
À la fois infantile et inutilement tarabiscoté, le scénario est en effet d’une pauvreté affligeante et bien différent de la “patte” de Clancy. Et pour cause ! Si le nom de ce dernier figure en vedette sur la couverture, laissant traîtreusement croire à sa paternité, le véritable auteur de ce mauvais thriller, premier d’une série parrainée par lui et tiré d’un jeu video en vogue aux États-Unis, est en réalité un obscur plumitif cité en caractères minuscules. Ce n’est pas la première fois que l’auteur d’Octobre Rouge brade sa signature et c’est bien dommage.