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Des personnalités du monde scientifique et politique offrent leurs réflexions autour de cinq grands thèmes : « les limites de la croissance », « l’eau », « la biodiversité en danger », « la consommation », « l’éthique et la nature », le réchauffement climatique étant au coeur du débat. Nous vivons au-dessus de nos moyens, nous pillons notre terre ; dans la perspective d’un développement durable, la modification de la croissance, la rationalisation des matières premières, la lutte contre la pauvreté et la sensibilisation du public sont des mesures indispensables. Par ailleurs, pourquoi ne pas considérer l’établissement d’un contrat social avec la nature, ce qui reviendrait à nous considérer nous-mêmes puisque la nature est notre propre reflet ? C’est ce que suggère Michel Serres en proposant de réincorporer la nature au sein de notre vie comme partie intégrante de notre « nous ». Ces textes sont d’inégal intérêt et peuvent se lire indépendamment les uns des autres ; ils nous font prendre conscience de l’importance du développement durable mais n’apportent que des débuts de solutions.