Siam

Mars 1967. Le jour de leur mariage, James, militaire de carrière, et Claire, quittent Boston pour s’installer à Bangkok. Au même moment, les États-Unis commencent à bombarder le Nord Vietnam à partir de la Thaïlande. Les jeunes époux dînent peu après leur arrivée chez un Américain, enrichi dans la fabrication et le commerce de la soie, et passionné pour l’art thaï. Quelques jours plus tard, les journaux annoncent sa mystérieuse disparition. Crime, enlèvement, complot, accident… ? Claire, plutôt inoccupée pendant ses journées, se met en tête d’éclaircir l’énigme. Elle essaie aussi d’apprendre la langue du pays. Le contexte choisi éveille de prime abord la curiosité. Hélas, l’intrigue se dilue dans une multitude de détails futiles. L’écriture sans relief met en scène des personnages inconsistants et, dans cette succession de scènes décousues, on peine à comprendre où conduit l’auteur (Paraguay, NB avril 2010). Quelques anecdotes de la vie quotidienne et une petite initiation linguistique viennent cependant rompre ponctuellement l’ennui dans lequel nous plonge cette bien fade aventure, ni policière, ni sentimentale et qui s’achève en queue de poisson.