Seuls sont les indomptés.

COURCHAY Claude

Un homme vit comme un misanthrope dans une vieille bergerie perdue en Provence ; son seul ami est un vieux paysan du coin qui cherche une veuve à épouser. Un jour, il découvre devant sa maison une petite fille qui semble perdue. Au lieu de s’enquérir de sa famille, il l’héberge et s’attache à elle. Hélas, lorsque l’enfant est assassinée, il se retrouve condamné car il semble le coupable désigné. Après cinq ans de prison, il revient au village pour mener une enquête hypothétique.

 

Ce roman est affligeant à tous les niveaux, l’histoire ne commence réellement qu’à un tiers du roman, se termine en queue de poisson et de façon totalement amorale puisque la personne coupable de ce meurtre échappe à toute sanction. Le style ressemble en permanence à une conversation de piliers de bistrot, les personnages manquent de toute vraisemblance et même les raisons du meurtre de l’enfant demeurent incompréhensibles. Seuls les rapports pseudo filiaux avec l’enfant sont un peu émouvants, à l’image de Drôle de tribu (NB décembre 2003).