Sept roses rouges pour Rachel

RUATA-ARN Marie-Christophe

Fille unique, d’une famille aisĂ©e qui vit en Suisse, Elena se retrouve au dĂ©but de l’Ă©tĂ© en Italie dans le petit village perdu de sa grand-mĂšre qui vient de mourir. Il faut vider la maison. Mais personne ne veut le faire car la maison est hantĂ©e. La jeune femme vient de se faire larguer par son amoureux. Autant dire qu’elle est de trĂšs mauvaise humeur. Si tout le monde voit les effets du fantĂŽme, Elena, seule, le voit « en vrai » et peut lui parler. Il lui demande son aide.  Beaucoup d’invraisemblances dans ce roman ; il faut croire aux fantĂŽmes, accepter des non-dits familiaux, aller dans un sens et aussitĂŽt faire demi-tour, faire le tri entre mensonges et vĂ©ritĂ©s. Et croire aux remords de ce pauvre Tita, amoureux Ă©perdu de Rachel, la grand-mĂšre d’Elena, qui est condamnĂ© Ă  errer dans cette maison. Tita doit aider Elena pour s’acquitter de sa dette et quitter enfin ce monde. L’idĂ©e centrale est de dĂ©montrer que « les histoires d’amour n’ont aucune logique ». MalgrĂ© les personnages enfermĂ©s dans leurs caractĂ©ristiques : Elena est dĂ©sagrĂ©able, Matteo, l’ami d’enfance, est d’une humeur Ă©gale et exemplaire, Luigi, le cousin, bonne pĂąte corvĂ©able Ă  merci, Arthur, l’amoureux, peu fiable… on s’attache Ă  ce roman construit en 32 courts chapitres. (A.E. et A.D.)