Séparations nécessaires : mémoires.

RODRIGUÉ Emilio

Un psychanalyste argentin ayant étudié avec Mélanie Klein à Londres et connu un grand nombre d’analystes fameux se raconte depuis l’enfance dorée et la vocation précoce jusqu’aux nombreuses femmes aimées. L’existence mouvementée de cet homme à femmes, adepte du jogging et pratiquant son métier de façon intensive, l’a conduit à Londres, aux États-Unis et, après 1972, au Brésil en passant par Paris, Moscou et autres lieux. Il décrit ses méthodes de thérapie, ses relations houleuses avec certains confrères. Il se dit transgresseur né, a goûté des drogues, divorcé plusieurs fois, écrit de nombreux ouvrages.

Il s’attarde sur sa dernière expérience avec une belle princesse africaine, prêtresse Yoruba pratiquant les rites du candomblé et on peut s’étonner que ce spécialiste de l’âme humaine se laisse envoûter par cette forme de vaudou. L’auteur se révèle sans cachotteries, moins sérieux que dans Freud, le siècle de la psychanalyse (N.B mai 2000), mais il faut s’intéresser à la psychanalyse argentine pour suivre ce témoignage.