Sensorium

Un devin apprend à Durga, jeune artiste plasticienne, que dans une vie antérieure, alors qu’elle était brahmane, elle a été responsable de la mort de son enfant. Elle fait un séjour dans une résidence d’artistes dans les Flandres pour faire le point et essayer de retrouver sa créativité. Elle partage son existence entre l’Inde et les États-Unis, entre un monde de croyances et de superstitions, et un monde rationnel. Devra-t-elle expier pour cette faute d’une autre vie? Pourra-t-elle sinon accomplir son destin ? Abha Dawesar (L’Agenda des plaisirs, NB juillet 2011), née à Delhi, écrit un roman à deux niveaux et il faut faire un effort pour suivre le double récit – d’un côté l’histoire de la jeune femme, de l’autre des réflexions métaphysiques, historiques, scientifiques… – la lecture en est rendue d’autant plus difficile que la typographie est très serrée. On peine à aller au bout de l’ouvrage, la pensée de l’auteur n’est pas claire, prisonnière de deux mondes qui ont du mal à coexister.