Le jeune Jean-Paul, fils d’Anne-Marie Schweitzer et de Jean-Baptiste Sartre montrait trĂšs tĂŽt une appĂ©tence pour la littĂ©rature, confirmĂ©e plus tard par son entrĂ©e Ă Normale. C’est lĂ qu’il voit la philosophie comme le socle nĂ©cessaire de la littĂ©rature. LĂ aussi qu’il commence Ă s’en prendre aux catholiques et rencontre Merleau-Ponty et surtout Simone de Beauvoir qui sera son Ă©gĂ©rie jusqu’Ă la fin de sa vie. Ă Berlin, dans les annĂ©es 1933-1934, il s’initie Ă la phĂ©nomĂ©nologie de Husserl et, en 1938, publie La NausĂ©e, son premier grand roman philosophique. Cela lui valut le dĂ©but d’une notoriĂ©tĂ© qui, s’Ă©largissant au fil de ses nombreuses publications, a fait de lui un des auteurs marquants du XXiĂšme siĂšcle.
Montrer en quelques 150 planches l’essentiel de la vie et de lâoeuvre de Sartre, est une performance Ă laquelle l’auteure, elle-mĂȘme normalienne, s’est attaquĂ© avec succĂšs. L’abondance de la matiĂšre l’a toutefois contrainte Ă arrĂȘter le scĂ©nario Ă l’annĂ©e 1964 et Ă rĂ©sumer en une page les seize derniĂšres annĂ©es de la biographie. Vif, clair et expressif, le dessin laisse une grande place aux dialogues et Ă des textes explicatifs. (P.P. et C.D.)
