Sans l’ombre d’un témoin.

GEORGE Elizabeth

À Londres, le distingué commissaire Thomas Lynley et son assistante Barbara Havers enquêtent à nouveau. Cinq cadavres d’adolescents (issus de quartiers et de familles à problèmes), marqués des mêmes signes ésotériques, monopolisent l’équipe policière aux difficiles relations internes. S’y ajoute un psychologue chargé d’établir le profil du tueur et qui soulève plus de problèmes qu’il n’en résout. Racisme, pédophilie, rituels magiques sous-tendent le credo du meurtrier psychopathe qui délire sur la rédemption, la libération par la torture et la pureté. La solution de ces assassinats s’accompagne d’une vertigineuse exploration des bas-fonds londoniens. Dans la ligne d’Un nid de mensonges (NB novembre 2003), l’auteur privilégie l’analyse psychologique des multiples personnages, même secondaires. Les anecdotes se télescopent, les pistes se brouillent jusqu’au coup de théâtre où un nouveau meurtre et des événements inattendus et douloureux, touchant l’un des habituels protagonistes, atteignent le lecteur de plein fouet…