Rien ne vaut la douceur du foyer.

CLARK Mary Higgins

Celia Nolan, mère d’un petit Jack né d’un premier mariage, s’est remariée deux ans après la mort de son époux avec Alex Nolan, avocat à New York. Pour son anniversaire, Alex lui fait la surprise de lui offrir une maison située dans le New Jersey, qui n’est autre que… celle où Celia a passé son enfance sous le nom de Liza Barton, dans laquelle un drame s’était produit : « la petite Lizzie », alors âgée de dix ans, avait tué sa mère pour la protéger des brutalités de son beau-père. Bien qu’innocentée par la justice, son histoire est restée dans les mémoires et, alors qu’une série de meurtres se produisent dans la région, Celia est immédiatement soupçonnée.  L’intrigue est habilement construite sur le plan psychologique, Mary Higgins Clark promène le lecteur à travers un scénario bien ficelé dans une atmosphère de faux-semblants. On retrouve le savoir-faire de cet auteur prolifique (cf. La nuit est mon royaume, NB juin 2004) qui ne déçoit pas mais n’étonne plus vraiment.