Quitter le monde

Jane, ayant déclaré à l’âge de treize ans qu’elle ne voulait ni mariage ni enfant, se sent responsable de la séparation de ses parents. La culpabilité ne cessera de la poursuivre au cours du temps. Après la mort tragique de son grand amour, une adorable Emily naît de sa nouvelle relation avec un passionné de cinéma. Mais le sort s’acharne sur elle. Et c’est la descente aux enfers. Jusqu’au jour où…

Douglas Kennedy fait le portrait déchirant d’une femme combative, anéantie par le manque d’amour parental, les nombreuses trahisons auxquelles elle doit faire face et les terribles injustices du destin. Comme dans bon nombre de ses romans, l’auteur évoque la culpabilité, noyau récurrent de ses obsessions, l’emprise de la religion sur les êtres faibles, la recherche systématique de bouc émissaire et sa détestation de cette Amérique bien pensante, toujours obnubilée par le pouvoir. Ce roman, riche en événements multiples, se lit d’une traite.