À l’occasion de ses quatre-vingt-trois ans, Jean-Claude Brisville publie ses souvenirs. En un premier temps, toute une époque ressuscite à travers l’évocation de chansons, d’affiches, de slogans publicitaires et finalement de la guerre. Puis vient la vie professionnelle du romancier, avec ses admirations, ses aversions, ses succès, ses déboires. Les plus grands sont là : Cocteau, Artaud, Valéry, Bachelard, Camus, Char, Buzzati, Nimier… Y succède le parcours tardif de l’homme de théâtre redonnant vie à de grands personnages de l’Histoire, domaine qui lui reste cher, comme le prouve son dernier roman : Vive Henri IV (NB février 2002). Enfin, apparaissent “les vieux jours”, émouvants, bouleversants même parfois, sous forme d’aphorismes, genre dans lequel excelle Jean-Claude Brisville, cet amoureux de la langue dont il déplore l’appauvrissement.
Quartiers d’hiver.
BRISVILLE Jean-Claude