Prendre fin

ENJALBERT Jean-Pierre

Au printemps, le soleil brille sur le quartier de Beaubourg à Paris et les femmes ont de jolies jambes. Un homme sort d’un restaurant où il a déjeuné avec un ami, ne retrouve pas sa voiture, sans doute embarquée à la fourrière. Contrarié, il presse le pas, s’effondre brutalement devant le Centre Georges-Pompidou : terrassé par une crise cardiaque, en train de mourir, déjà mort ? Ses pensées défilent, fantasques, sur la vie, l’amour, les femmes, la mort, sa jeunesse… en attendant les secours. Jean-Pierre Enjalbert, né en 1939, a longtemps travaillé dans la publicité. Son troisième roman explore, en de multiples variations philosophiques et culturelles, le thème général de la mort, tout en creusant la réalité physique et triviale, de celle-ci. Le personnage se revendique comme un misanthrope, un brin réactionnaire. Ce roman est un soliloque narcissique volontairement provocateur, parfois brillant mais souvent agaçant par le ton de supériorité du narrateur.