Poussière d’ébène

ANDERSON Lin

À Glasgow, une vieille dame et sa fille sont sauvagement mutilées et assassinées. Leur jeune petit-fils et fils, un métis, a disparu. Rhoda MacLeod, médecin légiste et personnage récurrent, trouve sur les lieux du crime un fétiche « juju » (vaudou) composé d’os humains reliés en croix avec du fil rouge. Peu après, le torse d’un enfant noir mutilé est repêché dans une rivière. Les investigations se poursuivent au Nigeria où les enquêteurs, confrontés par ailleurs à des problèmes affectifs et familiaux, se heurtent à des rivalités claniques, religieuses, sur fond de trafics humains.  À l’instar du précédent ouvrage de Lin Anderson, Meurtre chez les MacLeod (NB décembre 2008), l’intrigue est basée sur des corps amputés de jeunes. Les pratiques du culte vaudou opposent technique et rationalisme écossais aux rites magiques africains. Cet antagonisme donne à l’ouvrage un fondement original, mais provoque des difficultés d’interprétation.