Pourvu que tu m’aimes

CAMPOMAR Viviane

Clara et Mathilde, deux soeurs bien différentes, ne s’aiment pas. Après la mort de Clara, écrasée par son cheval, Mathilde se sent soulagée mais culpabilise de n’en avoir aucun regret. Pour fuir l’atmosphère familiale étouffante, elle entre dans une pension près du village de sa grand-mère Nina, chez qui elle se rend chaque week-end. Sa grand-mère, attentive, porte elle-aussi un lourd secret. Ensemble elles s’aideront et se libèreront. À partir d’un fait réel, l’auteure aborde les thèmes de l’inimitié entre deux soeurs, sujet tabou car on doit s’aimer entre frère et soeur, et du secret de famille particulièrement lourd en Corse. Le portrait de cette adolescente en plein désarroi, qui se reconstruit grâce aux amis qu’elle rencontre dans la pension et à la complicité avec sa grand-mère, est bien vu. Cependant la répétition aux différentes générations de cette haine apparaît excessive, on peut se détester sans antécédents familiaux. Malgré tout, l’histoire captive.