Pebbleboy

PESSAN Éric

Pierre s’est choisi un surnom, Pebbleboy. Cela veut dire galet en anglais. Il est aussi dur qu’un caillou, c’est son super-pouvoir. Il a un costume de super héros et les journalistes parlent souvent de ses exploits. À l’école les garçons et les filles ne le comprennent pas, se moquent de lui et le persécutent. Il dérange même institutrices et surveillants qui souvent se détournent. Chez lui ce n’est pas mieux. Il déplaît sans cesse à son père qui le gifle et sa mère fuit. Il encaisse, stoïque, mais jusqu’à quand ? Cette pièce traite des mauvais traitements qu’infligent parfois les parents à leurs enfants et du harcèlement scolaire. Personne ne le voit ou n’ose regarder. La construction de la pièce en puzzle le dit sans emphase, sans discours inutile. On passe sans cesse de la réalité à l’imaginaire. Pierre supporte tout en s’évadant vers ses rêves de super héros, les moqueries de ses camarades, l’injustice et le non amour de sa mère jusqu’au moment où il ose hurler à son père sa douleur. Une pièce qui permet de sensibiliser les collégiens à la maltraitance. (A.D.)