Par la fenêtre : chroniques

BARNES Julian

Julian Barnes (Quand tout est déjà arrivé, NB avril 2014) réunit dix-huit textes publiés entre 1996 et 2012 ; tous portent sur des écrivains qu’il aime ou sur les problèmes que pose l’écriture. Le premier évoque sa découverte de la lecture, puis ses achats compulsifs et passionnés de livres. Les suivants sont consacrés à des auteurs qu’il admire : Kipling, Mérimée, Orwell, Wharton, Chamfort, Ford Madox Ford, Hemingway, Houellebecq, Flaubert, Félix Fénéon, Updike ou encore Penelope Fitzgerald et Lorrie Moore. Il prend une de leurs oeuvres en particulier, la fouille, la décortique, l’analyse avec subtilité. Il considère leurs éventuelles influences réciproques et leur rayonnement. Il prend leur défense aussi et veut les sortir de l’oubli avec une passion contagieuse ! Souvent se mêle son amour pour la France qu’il connaît intimement depuis longtemps. Deux textes, de Joan Didion et de Joyce Carol Oates, sur la mort d’un conjoint résonnent douloureusement… Un mélange éclectique et savoureux qui se clôt sur un index plein d’humour.