Nouvelles triestines

PRESSBURGER Giorgio

IngĂ©nieur Ă  la retraite, il vit avec son neveu et peint pour s’occuper. Un matin il dĂ©couvre le corps du jeune homme qui s’est dĂ©fenestrĂ©. Il adopte alors sa domestique afin de lui laisser tous ses biens. Professeure de piano, elle vit avec tous ses enfants. À leur dĂ©part, elle leur donne un dernier concert et meurt brusquement. Tous les aprĂšs-midi une femme, habillĂ©e Ă  la mode du XIXe siĂšcle, boit un cappuccino au cafĂ© Tommaseo, sans dire un mot. Un jour, elle disparaĂźt.   Ce recueil de sept nouvelles est sans doute le dernier ouvrage de Giorgio Pressburger, mort en 2017 (Histoire humaine et inhumaine, HdN avril 2015). Ses personnages, originaux et complexes, ont pour la plupart un rapport avec les arts : musique, peinture, littĂ©rature. L’imaginaire cĂŽtoie parfois le rĂ©el, il faut se laisser porter
 Dans toutes ces histoires revient frĂ©quemment le mĂȘme thĂšme : les relations parents/enfants, notamment la prĂ©sence de mĂšres trĂšs possessives. Bien entendu, la ville de Trieste tient Ă©galement une place importante. L’originalitĂ© de ce livre : l’auteur laisse au lecteur le choix du dĂ©nouement en lui indiquant quelques idĂ©es, quelques pistes.  (B.D. et B.T.)