Montefiorino (La Mano ; 1)

THIRAULT Philippe, PAGLIARO Alberto

1965, Montefiorino en Émilie-Romagne, une petite ville prĂšs de Bologne : cinq amis, cinq Ă©tudiants petits bourgeois partageant les mĂȘmes idĂ©aux de justice sociale fondent un groupe rĂ©volutionnaire : « la mano ». Aristofane, le plus aisĂ© d’entre eux, le plus extrĂȘme, les pousse Ă  l’action. La premiĂšre – l’incendie d’une grange – aurait pu faire une victime humaine. La seconde – des bombes Ă  eau – est plus potache. La troisiĂšme – l’explosion d’une voiture – les fait prendre au sĂ©rieux. La quatriĂšme – un meurtre dĂ©libĂ©rĂ© d’Aristo – divise le groupe qui s’éparpille


L’histoire est contĂ©e en voix off quarante cinq plus tard par l’un d’entre eux, mĂ©decin, Ă©tabli Ă  Paris. Que sont devenus Aristo, Dina, Pietro et la belle RaffaĂ«lla qu’il aimait ? Comment le groupe de copains a-t-il basculĂ© dans la violence ? Tel est le thĂšme de ce premier tome – d’une sĂ©rie annoncĂ©e en trois – qui dĂ©crit patiemment et agrĂ©ablement ces personnages en quĂȘte d’eux-mĂȘmes dans l’Italie Ă  l’orĂ©e des annĂ©es de plomb (1970-1980). Le dessin semi rĂ©aliste au trait anguleux et aux couleurs douces Ă  dominantes ocre et brique sort de l’ordinaire. Vivement la suite.