Mon père m’a donné un mari

DESTOURS Christine

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La belle mariée en robe blanche à dentelles a le visage triste et les yeux fermés. Quel malheur : son mari est si petit… Sur l’air de cette chanson connue, chacun a tout loisir d’imaginer « son » petit homme parce que, dans les images, il apparaît de manière neutre, comme une gravure d’époque en noir et en blanc, cavalier, gentleman à moustaches, jamais plus grand qu’une feuille d’arbre ou une assiette, parfois caché, parfois si petit qu’il faut le chercher. Le mot « petit » est lui aussi l’objet d’une recherche graphique dans la typographie, en relation avec les différentes strophes de la chanson. L’illustration, orginale et séduisante, joue sur une grande gamme de coloris. Elle se « marie » bien avec le côté enjoué du texte et de la musique.