Meurtre au pont du Diable

BESTER Jean-Baptiste

Briançon 2015. Le corps fracassé d’Agnès Ladoucette, médecin, figure locale estimée de tous, est découvert en contrebas du pont de l’Asfeld. La population est plongée dans la stupéfaction. Assassinat, suicide ? Le commissaire Pierre Chancel, ami intime de la victime dans sa jeunesse, est chargé de l’enquête. Peu à peu, des indices troublants et des zones d’ombre apparaissent. Jusqu’au moment où le policier, se remémorant le passé de la défunte, est frappé par un détail décisif…

 

Après Les amants de Sainte-Catherine (NB janvier-février 2015), Jean-Baptiste Bester propose une enquête policière classique. Petit à petit, il assemble les pièces de son puzzle. Tout, dans les moindres faits, est développé. Au fil des pages, on vit de l’intérieur l’ensemble des investigations menées par les différents protagonistes. De manière inattendue, l’auteur met en scène une hypnose de l’enquêteur pour faire apparaître la vérité. L’analyse de ce procédé est intéressante. Les chapitres courts, les dialogues animés et quelques rebondissements rythment le récit. L’écriture simple et fluide rend la lecture aisée. Le suspense est bien mené, les personnages convaincants, le dénouement lui-même est réussi. (F.L. et A.-M.D.)