Et tout à coup ce rouge

Dans un village au bord du Rhône où le mistral rend les gens un peu fous, une femme affolée signale au commissariat de police la disparition de sa fille. Et voilà que, près du château, on découvre dans l’herbe des vêtements de petite fille et une minuscule pierre synthétique rouge. Le village unanime y voit la main de l’original du coin, un artiste peintre un peu bizarre, qui se promène toujours suivi de son coq. Ariane Messidor, brillante adjointe du commissaire, chargée de l’enquête, va rapidement tomber amoureuse du suspect, mal rasé, un peu ivrogne, mais au regard si troublant.  Ce premier roman policier d’une scénariste qui a travaillé à maintes reprises avec Chabrol est confus, son style approximatif et son suspense inexistant. Quant aux personnages, ils sont bien peu vraisemblables. Mais le cadre provençal, les détails saugrenus permettent d’imaginer une comédie policière pour la télévision. Peut-être est-ce le but recherché ?