Martin Bec, la cour silencieuse (Détectives ; 4)

HANNA Herik, LABOUROT Thomas

Paris, 1932. Un horrible meurtre a été perpétré : la femme d’un policier est retrouvée sur un trottoir, défenestrée, la gorge coupée par un éclat de verre. Le commissaire Bec, un homme sagace, enquête sur ce meurtre qui touche un policier de la Mondaine. De façon étrange, tous les locataires de la cour de l’immeuble dans laquelle est tombée la victime n’ont absolument rien vu, rien entendu. Un clochard habitué de la cour avoue rapidement, mais meurt aussitôt après. Le commissaire pense qu’il y a anguille sous roche. Le scénario d’Herik Hanna ne ménage pas les rebondissements. Le commissaire Bec, un des plus doués de l’époque, allie de façon étrange un comportement à l’emporte-pièce et un souci du détail qui fait penser à l’inspecteur Monk. Le dessin à la serpe de Thomas Labourot, bien soutenu par les couleurs de Lou, donnent à cet ouvrage un cachet original avec un look un peu rétro qui convient bien à l’époque concernée. (H.T. et Br.A.)