Mademoiselle Scaramouche

À la mort de son père, tué en duel, Zinia Rousselières découvre que le maître d’armes n’était en fait que son père adoptif. C’est le début d’une épopée où il incombera à la jeune fille de découvrir ses origines, de rétablir la vérité sur son vrai père, accusé à tort de régicide, de laver son honneur, et de confondre les véritables auteurs de la tentative d’enlèvement du dauphin et d’un complot ourdi contre le roi.

Sur un fond historique crédible et suffisamment connu des jeunes lecteurs, le roman de cape et d’épée bien ficelé n’est pas sans évoquer une atmosphère à la Angélique, marquise des anges dans son foisonnement de personnages et d’aventures rocambolesques ou chevaleresques. Les héros passent aisément de la campagne à Versailles en faisant un détour par la cour des Miracles, les ruelles insalubres de Paris, sans oublier le théâtre de Molière ou les tréteaux des baladins. Le récit est enlevé, à travers des chapitres courts où les rebondissements ne manquent pas, mais l’intrigue reste claire. L’affaire est troussée en un tome : y aura-t-il une suite pour la Mousquetaire en jupon ? À lire dès 12 ans.