Madame la Présidente

HOLT Anne

2005. Les États-Unis viennent d’élire leur quarante-quatrième président. C’est une femme. Comme premier voyage officiel, celle-ci choisit la Norvège, un petit pays apparemment sans histoire. Pourtant elle disparaît dès la première nuit. Comment a-t-elle pu être enlevée et remplacée par un message sibyllin alors que les caméras ne montrent aucun mouvement dans les couloirs, que le quartier est truffé d’agents des services secrets et qu’il n’y a pas de revendications ? La police est sur les dents, le FBI envoie son plus fin « profiler » censé faire équipe avec Stubo, son homologue norvégien bien connu des lecteurs de Cela n’arrive jamais (NB mai 2008). Évidemment, ils joueront chacun dans leur cour. Leurs susceptibilités réciproques ralentiront le dénouement de l’intrigue, pour le plus grand plaisir du lecteur. Tout est compliqué tellement les personnages et les pays en cause sont nombreux. Puis, le mystère de la disparition est bien entretenu et on joue le jeu à fond.