Les chiens enterrés ne mordent pas

STAALESEN Gunnar

Sollicité par un joueur endetté victime de chantage, Varg Veum, détective privé à Bergen (Norvège), accepte exceptionnellement d’accompagner son client à Oslo comme simple garde du corps. Une réunion houleuse dans un bureau suspect, un suicide spectaculaire, une photographie de quatre hommes au passé et à l’activité douteux, un marathon meurtrier, un voyage périlleux en Suède servent de support à l’intrigue.

 

Menée par le héros récurrent de l’auteur (cf. Fleurs amères, NB décembre 2008) dans une atmosphère de violence, l’enquête est l’occasion pour Staalesen de dépeindre l’évolution du mode de vie scandinave où difficultés d’intégration des immigrés, consumérisme, course à l’argent et au pouvoir sont en passe de perturber le climat social. L’énumération des axes et immeubles de la capitale norvégienne où se déroule l’action paraît fastidieuse pour le lecteur étranger, mais l’humour du limier, non troublé par des doses appréciables d’aquavit, agrémente le suspense.