Où les roses ne meurent jamais

STAALESEN Gunnar

Des malfrats braquent une horlogerie de luxe à Bergen en 2002. Sur le trottoir, un coup de feu éclate, un passant est tué. En 1977, une fillette disparaît sans laisser de traces. Lorsque sa mère demande au détective privé, Veum, de reprendre l’enquête avant prescription, il soupçonne un lien entre ces deux faits divers. Oubliant l’alcool et sa solitude, il découvre le cadre du drame, une communauté des années 70, des gens aux moeurs libres, dont beaucoup ont quitté les lieux.   Nouvelles aventures de Veum, par l’auteur populaire de nombreux volumes et séries (Le vent l’emportera, NB décembre 2017) qui décrit l’évolution du mode de vie de la société norvégienne, exemple européen et modèle social. L’envers du décor d’un pays où le développement technologique et économique cache délinquance, exclusion, repli sur soi. On s’amuse, au fil des pages, des nombreux poncifs habituels des romans noirs. L’enquête est minutieuse, ne fait grâce d’aucune piste, aucun interrogatoire, c’est lent, c’est long, le dénouement, peut-être inattendu est assez fade. Si le sujet est grave, le ton est heureusement souvent léger et humoristique. (M.Bi. et M.Bo.)