Ma soeur est une artiste de guerre (Les autodafeurs ; 2)

CARTERON Marine

Accueillis chez le prof de français, Auguste et CĂ©sarine sont nĂ©anmoins bien seuls : leurs grands-parents et leur pĂšre sont morts, leur mĂšre est plongĂ©e dans le coma. Gus accumulant les ratĂ©s, CĂ©sarine dĂ©cide d’entrer activement dans le “jeu” Autodafeurs contre ConfrĂ©rie. NĂ©nĂ© et Mamina font eux aussi montre de talents insoupconnĂ©s. TrĂ©sor celĂ©, “livre qu’on ne peut pas lire”, dossier secret, laboratoires dangereusement Ă©quipĂ©s, et projet “XIe plaie d’Égypte “: il y a fort Ă  faire avant que l’arme ultime ne fasse d’irrĂ©versibles ravages. Directement inspirĂ©es par Sun Tzu, la sagesse et l’indĂ©fectible logique de CĂ©sarine se rĂ©vĂšlent d’une implacable efficacitĂ© dans ce combat sans merci. L’épreuve a profondĂ©ment marquĂ© Gus et CĂ©sarine. Leur Ă©volution est trĂšs justement dĂ©crite en mĂȘme temps que le scĂ©nario s’intensifie et se dramatise. La nouvelle touche de noirceur ne nuit pas aux caractĂšres des personnages qui prennent de l’épaisseur tout en restant fragiles, chacun Ă  leur façon. L’oeil amusĂ© et amusant de l’auteure sur ses personnages, son langage contemporain sans excĂšs, son Ă©criture directe et efficace servent Ă  merveille le dĂ©roulement de l’intrigue qui ne souffre d’aucune chute de tension. Pour ses premiers romans Marine Carteron a rĂ©ussi un coup de maĂźtre. Vivement le dernier tome de cette trilogie!