L’orfelin

LACROIX Alexandre

À onze ans, Alexandre dĂ©couvre le corps de son pĂšre qui s’est pendu. En trois Ă©tapes, l’écrivain adulte qu’il est devenu fait d’abord revivre l’itinĂ©raire de ce pĂšre atypique, Ă©garĂ© dans la haute fonction publique, alcoolique, un peu mystique,qui finit ses jours au fond de la campagne poitevine. Puis il Ă©voque les rapports Ă©tranges qu’il entretient avec sa mĂšre. Devenu pĂšre Ă  son tour, la naissance de son fils vient mettre un terme Ă  cette mĂ©ditation sur le sens de la vie.

 

C’est le troisiĂšme volet d’une trilogie autobiographique (De la supĂ©rioritĂ© des femmes, NB mars 2008 ; Quand j’étais nietzschĂ©en, NB octobre 2009). La sexualitĂ© y est plus discrĂšte que dans les deux ouvrages prĂ©cĂ©dents et Alexandre Lacroix fait de ses rĂ©flexions oedipiennes un roman dont la construction et le style vivant retiennent l’intĂ©rĂȘt malgrĂ© des digressions et des situations familiales un peu convenues.