L’Homme qui souriait

MANKELL Henning

Le commissaire Kurt Wallander est en pleine dépression : il envisage même de démissionner de la police quand Sten, un avocat de ses connaissances, vient lui faire part de ses soupçons sur la mort de son père. L’annonce de l’assassinat de Sten remet Kurt au travail. Le père et le fils étaient associés, l’enquête sur la clientèle de leur cabinet amène un gros poisson dans le filet de Wallander : un magnat de l’industrie suédoise, philanthrope et mécène à l’image bien étudiée, qui dirige des affaires à l’opacité douteuse. Il est puissant et inquiétant. Wallander démasque des détournements colossaux, des trafics d’organes, et risque sa vie pour faire éclater la vérité.

Le suspect désigné est le vrai coupable : tout l’intérêt de l’intrigue est dans la découverte de preuves qui s’accumulent au fur et à mesure de l’enquête et la mise en péril du commissaire-héros. Moins politique que La Lionne Blanche (NB mai 2004), ce livre est d’une facture plus classique.