L’homme qui m’aimait tout bas

Après le suicide de son père adoptif, Éric Fottorino confie à l’écriture ce qu’il n’a pas pu ou pas su lui dire. Les mots sont simples et vrais, dessinant le portrait d’un méridional généreux, marqué par sa Tunisie natale. L’auteur de Baisers de cinéma (NB novembre 2007) a déjà rendu hommage, tout au long de son oeuvre, à cette figure paternelle qui lui a donné vie à sa façon. Il dit ici son désarroi face à cette fin tragique, ce geste qu’il ne comprend pas et même qu’il se reproche.

Écrivain sensible, Éric Fottorino fait revivre avec beaucoup d’émotion les moments forts de sa jeunesse, depuis le jour où il a reçu un nom, une famille, la passion du cyclisme, l’initiation au marais poitevin et mille autres souvenirs qui reviennent sur les vagues de son chagrin. Ce beau témoignage sincère et profondément émouvant est une véritable déclaration d’amour à cet homme qui fut pour lui un père exceptionnel.