L’heure exquise.

GUEDJ Colette

La narratrice recherche une maison de retraite pour sa mĂšre qui est veuve, nonagĂ©naire et se dĂ©place en fauteuil roulant. AprĂšs avoir visitĂ© un grand nombre d’établissements de qualitĂ© mĂ©diocre, son choix se porte sur L’heure exquise qui semble correspondre Ă  ses exigences. Mais Ă©videmment rien n’est parfait : manque de personnel, nĂ©gligences, rigiditĂ© du rĂšglement, difficultĂ©s de tous ordres (une soirĂ©e Ă  l’OpĂ©ra s’apparente au parcours du combattant). Elle proteste auprĂšs des aides-soignantes, des infirmiĂšres, de la direction. Sans grand rĂ©sultat.

 

Le constat est accablant. Conclusion : ne pas vieillir. Pour rĂ©conforter le lecteur, une scĂšne charmante : la visite de ChloĂ©, arriĂšre-petite-fille de la vieille dame, innocente, affectueuse et pleine de fraĂźcheur. Le style est vif avec beaucoup de dialogues. L’humour, qui affleure en permanence, est bien noir et laisse un goĂ»t de grande tristesse par son rĂ©alisme.