L’herboriste de Hoteforais

La mère d’Ywen est une herboriste reconnue et aimée. Elle initie son fils aux plantes, et ce jour-là elle envoie Ywen, 10 ans, assister à l’éclosion de la fleur d’Evi qui a des pouvoirs extraordinaires mais ne fleurit que très rarement. Lorsqu’il revient chez lui au cœur de la forêt, l’enfant constate que la maison a été en partie incendiée et que sa mère n’est plus là. Sur les lieux du drame, il rencontre une toute petite bonne femme et une jolie jeune fille. C’est en leur compagnie, ainsi qu’avec son inséparable caméléon, qu’il part délivrer sa mère.

Une aventure pleine de rebondissements avec des personnages attachants, et quelques ingrédients magiques qui permettent de voler ou de devenir fort le temps de se débarrasser d’individus indésirables, ou, plus classiquement, de se soigner. On fait la connaissance d’un duc inconsolable d’avoir perdu sa chère femme et son enfant à la naissance de celui-ci, et d’un Premier ministre manipulateur qui dirige le royaume à des fins personnelles. En chemin on rencontre le peuple des bois. Le roman se nourrit de magie, d’aventure, d’écologie (il ne faut pas détruire la forêt et ses créatures), et, à chaque chapitre, une page dessinée présente la flore et la faune propres à ce monde imaginaire. La lecture est facile, une fois passés les deux premiers chapitres un peu maladroits, et devrait séduire les jeunes lecteurs. (A.E et C.H.)