Les violons du diable.

GRASSET Jules

Le curé de l’église Saint-Louis-en-l’Île est assassiné. Le commissaire Mercier découvre que ce prêtre très charismatique, pas toujours très « catholique », était envoûté par Julie, une superbe jeune fille, violoniste de talent, détenant un stradivarius rarissime. Il n’est pas le seul à avoir succombé à son charme : un jeune gitan, sa logeuse, Mercier lui-même… Ce dernier découvre qu’elle a été mêlée à un autre meurtre, celui du peintre qui lui a offert son violon. Simultanément, Mercier doit protéger, à sa sortie de prison, une indic menacée de mort par celui qu’elle a fait coffrer. Les deux affaires, étrangères l’une à l’autre, vont pourtant s’entrecroiser.

Ce premier roman très classique a reçu le prix du Quai des Orfèvres 2005. Son auteur, médecin, est un amoureux de l’Île-Saint-Louis. Son intrigue est menée avec habileté, malheureusement le dénouement est faiblard.