Les pères et les mères sont des humains comme les autres

MESA Paul

Bica, vingt-six ans et 1m49 sous la toise (elle y tient), était femme de chambre avec sa mère Maria dans un petit hôtel du centre ville. Elle pleure cette mère, morte et incinérée depuis quinze jours. Alors, cette voix qui lui demande une tasse de café bien serré, est-il possible que ce soit la sienne ? Pourtant, l’urne contenant ses cendres est rangée sous le lit ! Bica aimerait ouvrir à Maria la porte du ciel, et souhaite aussi découvrir qui est son père, disparu après l’avoir abandonnée… Dans ce premier roman farfelu, mené tambour battant, le café embaume avec délices, corsant ainsi le récit. Doté d’une imagination débordante et d’un goût du risque sans limite, le personnage principal se remémore son enfance, la conduite souvent étrange de sa mère, les hommes qui passent, les déménagements…tout en affrontant de multiples péripéties. Surtout ne pas chercher de logique, mais se laisser emporter par le loufoque rocambolesque des aventures de l’héroïne, habilement contées dans un style débridé et plein d’humour.