Jane est un célibataire cossu. Il se fait bousculer sur la plage par « Tarzan », Mariana, qui élève seule ses enfants avec un maigre salaire de prof d’arts plastiques à temps partiel. Le grand amour de Mariana errant entre alcool et schizophrénie est pour l’heure interné. Attiré par cette femme quelque peu rustre, Jane inonde ses enfants de cadeaux parfois inappropriés. Devant ses yeux perplexes vit un monde pauvre qui a son honneur et se tient les coudes. L’amour peut-il naître de générosités maladroites ?
Comme dans Le Mec de la tombe d’à-côté (NB juin 2006), Katarina Mazetti propose au lecteur des amours apparemment impossibles. Ce sont alternativement les divers protagonistes qui racontent, y compris les enfants avec leur parler rauque. Cela donne un patchwork un peu décousu mais sympathique.