Les larmes de la déesse maorie

LARK Sarah

Nouvelle-Zélande, 1899. Atamarie, une jeune métisse, rêve d’être ingénieur pour construire des machines volantes, tandis que son amie Roberta se prépare à devenir enseignante. Roberta voit partir pour l’Afrique du Sud Kevin, un jeune médecin qu’elle aime en secret tandis qu’Atamarie rencontre un certain Richard, qui partage sa passion pour les machines. Ces deux jeunes filles déterminées sont prêtes à tout pour être aimées en retour.  Dans ce troisième volet de sa trilogie maorie, la romancière (Le cri de la terre, NB novembre 2015) reconstitue l’histoire de Richard Pearse, un Néo-Zélandais qui fut le premier à effectuer un vol motorisé, mais elle imagine que cet exploit n’a été possible que grâce à la détermination d’une jeune femme. Grâce à la description d’une société anglicane ouverte qui lutte contre les préjugés racistes, abhorre l’esclavage et s’engage activement pour mettre fin aux camps de concentration où sont enfermés les Boers, en Afrique du Sud, le roman fait la part belle aux moeurs et à la culture maories, évoquées avec respect et poésie, sans oublier les paysages fascinants d’un pays où la cohabitation entre Européens et Maoris reste pacifique. (A.K. et A.Be.)